L'humour "noir" dans la littérature de jeunesse - Le Journal d'un chat assassin
Bonjour ! Aujourd'hui je vais vous parler d'un autre livre sur les chats (et oui ! Comme dit précédemment dans l'article sur La Bataille de la Sardine sacrée, j'ai fait un mémoire. J'ai étudié le chat dans la littérature de jeunesse, donc me voici encore avec un livre de chat, mais les chats c'est la vie ! 🐱
Le chat peut être un chat malicieux qui utilise l’ironie et met mal à l’aise le lecteur. Ce dernier ne sait pas s’il doit rire car le passage est drôle ou s’il ne doit pas rire car il est également triste. C’est le cas dans le Journal d’un chat assassin qui est une série de roman écrite par Anne Fine et paru dans les éditions « L’école des loisirs » (très réputé chez les enfants). En effet, la lecture est assez simple au premier abord et même drôle. Cependant, quand un adulte le lit, nous pouvons observer la subtilité de l’écriture de l’auteur et ainsi voir l’ironie dans le livre.
Résumé :
Lundi, j'ai tué un oiseau. C'est vrai.
Ellie, ma maîtresse, a sangloté si fort en me serrant contre elle que j'ai cru me noyer. Mais dites-moi, qu'est-ce que je suis censé faire quand une petite boule de plumes m'arrive entre les pattes ? Je suis un chat, tout de même.
Mercredi, j'ai rapporté une souris morte à la maison. Je ne l'avais même pas tuée. Ellie a encore beaucoup pleuré.
Et Jeudi, il y a eu cette regrettable histoire de lapin... 🐰
Les points positifs:
Ce roman est assez court et fait partie des premières lectures. Il est donc simple à prendre en main pour un enfant. Pour un adulte, les clés cachées dans l'ironie montre que finalement ce livre n'est pas aussi simple qu'il ne paraît. La série est composée de plusieurs petits livres et ce n'est pas obligatoire de les lire dans l'ordre de sortie. L'histoire n'est pas en continue, si on décide de lire Le chat assassin, le retour avant le Journal d'un chat assassin, ce n'est pas grave puisque l'auteur reprend le même univers mais avec une histoire différente et sans aucun lien avec le précédent livre. Enfin, les petites illustrations apportent un petit plus à ces romans, elles permettent aux enfants d'imaginer la scène plus facilement et pour les adultes, ils se contentent d'admirer le travail de l'illustrateur.
Les points négatifs :
Ellie, la maîtresse de Tuffy, est trop sentimentale. Je comprends qu'elle soit jeune donc sensible à la mort d'animaux, mais à chaque chapitre, faut qu'elle pleure et ça devient lassant au bout d'un moment. Puis les remarques qu'elle lance à son chat sont toujours les mêmes et donc redondant. Enfin, à vouloir faire trop d'ironie, le livre devient lourd. On se lasse rapidement et c'est dommage car c'est une très belle histoire. Je pense que la suite a surtout été créé pour les enfants (puisque de toute façon c'est de la littérature de jeunesse) et les adultes n'ont pas forcément envie de lire la suite puisqu'il n'y a rien en commun avec le précédent livre, je m'attendais à voir une suite logique, mais non. Néanmoins, je vous conseille de lire les autres, ils sont tous aussi drôle et bon que le premier 😉
Conclusion:
J'ai été déçu que les livres ne se suivent pas. Je pense que c'est un roman parfait pour les petits trajets : dans le bus, en route pour l'école ou même en petite histoire le soir. Il fait partie de la même collection que Chien Pourri ! que les enfants adorent également : nous avons la team chat et la team chien. Il plaît autant aux enfants qu'au adulte grâce à la double lecture. Nous ne sommes pas obligés de tout lire ou dans l'ordre, ce qui laisse le choix au lecteur de lire celui qu'il veut.
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Signé,
Mars 😸
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